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Ouverture d’un Institut de pathologie vasculaire à l'hôpital privé Geoffroy Saint-Hilaire

le 26/09/2024

Ouverture d’un Institut de pathologie vasculaire à l'hôpital privé Geoffroy Saint-Hilaire

L'Institut de pathologie vasculaire, inauguré au sein de l’hôpital privé Geoffroy Saint-Hilaire (Ramsay Santé) situé à Paris, représente une avancée majeure dans le traitement des maladies vasculaires dans la région. Détails avec le Dr Claudine Hamel-Desnos et le Dr Ruben Benainous, médecins vasculaires.

La création d’un institut dédié aux pathologies vasculaires (composé de 4 cabinets et d’un secrétariat, et situé au 2étage de l’hôpital privé Geoffroy Saint-Hilaire) résulte d'une collaboration entre 5 médecins vasculaires (Dr Ruben Benainous, Dr Alix Fernex De Mongex, Dr Claudine Hamel-Desnos, Dr Anne-Sophie Lensel, Dr Amel Zemouri).

Selon le Dr Claudine Hamel-Desnos et le Dr Ruben Benainous, « la demande de prise en charge en phlébologie est particulièrement forte, ce qui souligne l'importance d'initiatives telles que la création de cet institut ».

Les spécialités prises en charge au sein de l’établissement

 

Grâce à leur étroite collaboration, les 5 spécialistes de ce nouvel institut peuvent, depuis mars 2024, offrir une prise en charge globale et efficace aux patients en regroupant toutes les étapes de soin (du diagnostic au traitement) au même endroit. Leurs spécialités comprennent notamment le versant veineux de leur domaine, à savoir :

  • Le traitement des thromboses veineuses : le diagnostic précoce des thromboses veineuses, couramment désignées sous le terme de « phlébites », est crucial. Pour répondre à cette exigence, l’institut propose un service d'urgence, baptisé « SOS Phlébites », assurant une permanence de diagnostic écho-Doppler et de prise en charge de cette pathologie, accessible tous les jours de la semaine. 
  • La phlébologie : les spécialistes jouent un rôle central dans le diagnostic et la prise en charge des affections veineuses chroniques, ainsi que dans leur suivi. Ils coordonnent efficacement la gestion de ces pathologies. Les varices des membres inférieurs, notamment les varices saphènes qui représentent entre 30 et 50 % des cas, affectent environ 20 à 35 % de la population en France.

Des traitements de pointe moins invasifs 

« L’utilisation du laser dans notre institut permet notamment de réduire significativement  les risques de récidive des varices. Les procédures sont réalisées sous anesthésie locale en dehors du bloc opératoire, en seulement 2 heures. Comparativement à la méthode traditionnelle de stripping veineux, le laser offre des taux de récidive considérablement plus bas, avec moins de 5 % des patients connaissant une récidive après cinq ans, contre 25 % pour le stripping », expliquent les spécialistes.

 

En somme, ce nouvel institut offre une prise en charge complète des varices grâce à des traitements de pointe, assurant aux patients des soins moins invasifs et des résultats davantage durables.